On nous parle de dysfonctionnement,
de moyenne ou de cognition.
[.] Mais quel discours oppressant !
Veuillez étayer nos multiples questions.
Vos dires accueillent certains mots,
à la fois vides et plein de sens,
pourtant s'accuser de ces maux,
ne rend que vulnérable ma daense.
Rien ne sert de controverser,
je me donne ce droit aujourd'hui,
un grain de poésie j'ai disposé,
dans votre tirade sans prosodie.
Petite rêveuse incrédule,
penses-tu vraiment tout savoir ?
Aussi flous sont tes songes,
que ta vision seule le soir.
À ce bruit, je répondrais,
que mon but n'est pas d'instruire,
croquer le chemin de ma pensée,
demeure parfum de mon désir.
Nos semblables apprécieront mon geste,
d'ordonner méticuleusement les songes,
ceux que l'on fuit comme la peste,
par crainte et effroi qu'ils nous rongent.
Alors telle une ouvreuse d'un théâtre parisien,
avec précision, je dispose sans répit.
Quelle chance ce soir le drame est plein !
Tous les corps de la salle se tiennent assis.
Le spectacle peut à présent débuter,
éteignez tout stimulus qui,
fâcheusement, auront l'audace,
le culot, le toupet, d'affronter nos doux grognements.
Abordons la théorie de ce savant Grec,
parlons de sens, privilèges abstraits,
non pas celui d'un propos ou d'un dire,
mais plutôt notre faculté d'éprouver.
Créatures intrigantes et chanceuses,
vous êtes dotées de ce charme exquis,
percevoir vous relie au monde,
ne serait-ce pas l'essence d'une vie ?
Fini d'énoncer de simples faits,
je m'adresse à présent à ceux,
qui au-delà des simples, sont reliés,
à ce qui gravite autour d'eux.
D'une faiblesse éclot un pouvoir,
une attention particulière et définie,
de continuellement trop percevoir,
dès lors, une nuée de songes s'en suit.
Allons! Valsons avec cette abondance,
cette foule d'idées qui s'entremêlent,
elles s'évadent, quelle insouciance!
Impossible d'ordonner ces rebelles.
Ma douce qu'aperçois-je sur vos joues ?
du chagrin, de l'aigreur ou de l'euphorie ?
Graciez-moi de cette lasse intervention,
vous ignorez la provenance de vos cris.
Vos pensées deviennent-elles torture ?
De vos états d'âmes vous êtes proie.
Spectacle de maux sans allure,
ma Douce vos larmes meurent de froid.
Est-ce donc cela notre force, s'étouffer dans nos rêveries ?
À terme je n'aurai plus d'écorce,
au mépris de vos cœurs gris.
À ces songes j'erre déroutée,
condamnée sur chemin d'une romance,
à hurler à chaque pas de ma valse,
cette esquisse d(')énoncé(e) qui fait sens :
<<< Parlons d'utopie, dans laquelle les songeurs, ne torturent leur esprit, et ne froissent leur cœur. >>>>
N'ayant jamais croisé le chemin d'Utopie,
je me suis accordée le droit d'ébaucher,
son quotidien sans chagrin d'esprit,
se révélant plus que délavé.
Au temps pour moi j'ai fauté,
d'un costume Utopie s'était vêtue,
plausible, je n'ai pu la démasquer,
elle dissimulait un destin déchu.
Aller Dystopie montre toi,
retire donc cette accoutrement !
Que tu as mauvaise mine, tu as froid ?
Jamais je n'ai vu d'être si peu inspirant !
Pardonne moi, j'ai peut-être été rude,
loin de moi l'idée de te rabaisser,
maintenant savante de tes coutumes,
je préfère rester du côté volupté.
Alors à présent je m'enivre de cette comptine,
ébauchée à l'aube d'un songe morose,
connaissant secrètement l'ironie,
dissimulée au revers de cette prose.
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